Incroyable mais vrai, nous voilà chez les ouzbecks après avoir payé une énorme taxe pour un pont turkmène et avoir passé 8h à la frontière. Les ouzbeks aussi ont la controlite aigüe, mais ils sont souriants et, oh miracle, nous n'avons pas eu à payer de taxe.
à 30 km de la frontière, nous débarquons dans l'école de Timur, à Karakol, dont j'avais eu l'adresse par d'autres voyageurs.
Nous étions juste passé pour nous présenter et proposer une rencontre, mais dès que nous annonçons notre présence, l'école entre dans une euphorie incroyable. Car c'est bien ça aussi, l'Asie centrale, c'est l'immédiateté, l'instant présent. Tu ne peux rien prévoir pour demain, mais tu peux débarquer sans prévenir, ça ne pose pas de problème.
Les cours sont donc interrompus, nous nous présentons aux élèves et je leur joue quelques morceaux.
Par bonheur, Zulia, la prof d'anglais, sera une parfaite interprète.