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mandragore

20 novembre 2008

Narodni musiki

Nous repassons par Tashkent pour récupérer nos visas Turkmens, qui oh surprise ne sont pas à la date demandée et ne nous permettent pas de prendre la route que nous avions envisagé. Nous faisons un tour au concervatoire, dans la classe des élèves de l'orchestre national ouzbeck (narodni musiki signifie musique nationale, qui désigne une musique savante, composée, jouée par des instruments traditionnels ouzbecks).

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19 novembre 2008

Big Bazar

Finalement, on s'attache à cette grosse masse urbaine soviétique. Entre les grandes avenues, on trouve des quartiers plus intimes dans lesquels on se perd des heures (les plans sont fait avec la plus grande mauvaise fois, et les nom de rues ont tous changés depuis l'indépendance). On ne manquera pas le Bazar Chorsu, lieu haut en couleur où l'on vend tout et n'importe quoi.DSC03232

18 novembre 2008

Le Bout du Monde...

Nous quittons momentanément Tashkent pour les montagnes de shimgan, au nord de Tashkent et nous posons une journée dans une vallée au bord d'un lac sans nom. Au dela des montagnes, le Kazhakstan et le Kirghizstan. Ce n'est pas le lac Issik-kuhl que nous voulions atteindre, mais ce sera le point le plus éloigné que nous atteindront. Nous nous apprêtons mentalement à entamer le retour...Au passage, nous goûtons le fameux "Kumuz", lait de jument fermenté, et nous sommes invités pas les ouzbecks des montagnes..
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17 novembre 2008

La dynastie Radjabi

La famille Radjabi est illustre pour ses grands musiciens. Tout d'abord Yunus Radjabi (1897-1976): il est le grand collecteur des musiques ouzbèques et a rassemblé en 5 volumes (intitulés "la musique folklorique ouzbèque") des centaines de chansons traditionelles. Il a aussi répertorié les différents maquams ouzbèques, dit "shashmaqoms", modes typiquements ouzbèques surlesquelles les musiciens ont l'habitude d'improviser. Mais c'était aussi un grand compositeur et musicien.
Nous avons eu l'honneur de rencontrer et d'enregistrer Hassan Radjabi, le fils de Yunus, grace à la fée Nathalia Musina qui nous organisa un rendez-vous avec cet autre grand musicien, poursuivant le travail de son père et prenant soin du musée "Yunus Radjabi".
Le fils de Hassan, Aziz, est aussi musicien, il connaît la musique nationale ouzbèque, mais chant aussi du pop.
Nous avons été accueillis très chaleureusement par cette famille, et malgré le fait que nous ne parlions aucune langue commune, nous avons communiqué par la musique pendant plusieurs heures.

Ecoutez-le jouer en cliquant sur: www.myspace.com/musiquesouzbequesDSC03021

12 novembre 2008

Tashkent

Nous voilà arrivés à la capitale, un genre de colosse soviétique avec d'immenses avenues sans indications. Nous errons quelques heures en tentant de joindre les filles de Timur et Zulia. Peine perdue. Nous passerons une semaine à Tashkent à vivre dans le camion en prenant garde de ne pas se faire repérer par la nombreuse police locale.
Premier jour: il neige. Le consulat kirghiz nous apprend qu'il y a au moins 5 jours d'attente pour obtenir le visa. Nous renonçons donc à aller au kirghizstan (on en a aussi assez de rouler).
Deuxième jour: scandale au consulat turkmène qui recommence à nous casser les pieds pour nous donner le visa de retour. Nous allons à l'ambassade de France pour obtenir une lettre de recommandation (pour être sûr d'obtenir nos visas turkmènes avant la fin du visa ouzbek), leur première réponse est:"on ne peut pas vous aider, on ne vous connaît pas", le genre de phrase qui vous réconcilie avec votre état. Au bout de 4h d'attente et le soutien de l'hôtesse (tadjique d'ailleur) on arrive tout de même à nos fins.
Après une première approche difficile (le système soviet a laissé des traces à Tashkent), nous rencontrons petit à petit des personnes clefs, notament Natalia Musina (propriétaire de plusieurs restaurants et galeries à Tashkent), Saodat ismaeva (musicologue qui réalise des documentaires filmés sur les musiciens d'Asie Centrale). Grace à elles, nous obtenons des contacts de musiciens...

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10 novembre 2008

Boukhara et Samarkand

Après avoir quittés nos amis de Karakol, nous visitons les historiques cités de Boukhara et Samarkand. Nous y admirons multiples medersas (anciennes universités coranique, la plupart devenues le lieu de commerces ou de visites touristiques), mosquées et mausolées. Nous recroisons une famille d'iraniens déja croisés à Saraks qui nous aprennent que nombreux de ces monuments furent construit du temps où Boukhara et Samarkand faisaient partie du "Grand Khorassan"iranien qui s'étendait sur l'Afghanistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et d'Ouzbekistan (et oui chaque peuple se réfère à l'age d'or de son pays).Nous marchons sur les pas d'Avicenne, de Tamerlan (la gloire locale), de marco Polo...mais les commerçants se chargent de bien nous rappeler notre condition de touristes européens...(ci-dessous, le bazar et Le "Registan" à Samarkand)DSC02914DSC02957

8 novembre 2008

En deux temps trois mouvement, nous est préparé

En deux temps trois mouvement, nous est préparé un festin. Timur insiste pour que Goum partage avec lui une bouteille de vodka, mais Goum ne se sent pas bien. Il avait eu en effet, la mauvaise idée de boire de l'eau de puit, au turkménistan...
La soirée vire au drame, enfin aux toilettes surtout. Le pauvre Goum y passera un bon moment alors que derrière la porte, un attroupement s'enquiert de son état et insiste pour l'emmener à l'hôpital.
Finalement viendra le médecin, qui après 3 questions et une prise de tension ira parDSC02843tager la bouteille de Vodka avec Timur.
Notre réserve de charbon végétal et d'argile fera le reste. Goum est toujours vivant.

8 novembre 2008

Au pays des Ouzbeks

Incroyable mais vrai, nous voilà chez les ouzbecks après avoir payé une énorme taxe  pour un pont turkmène et avoir passé 8h à la frontière.  Les ouzbeks aussi ont la controlite aigüe, mais ils sont souriants et, oh miracle, nous n'avons pas eu à payer de taxe.
à 30 km de la frontière, nous débarquons dans l'école de Timur, à Karakol, dont j'avais eu l'adresse par d'autres voyageurs.
Nous étions juste passé pour nous présenter et proposer une rencontre, mais dès que nous annonçons notre présence, l'école entre dans une euphorie incroyable. Car c'est bien ça  aussi, l'Asie centrale, c'est l'immédiateté, l'instant présent. Tu ne peux rien prévoir pour demain, mais tu peux débarquer sans prévenir, ça ne pose pas de problème.
Les cours sont donc interrompus, nous nous présentons aux élèves et je leur joue quelques morceaux.
Par bonheur, Zulia, la prof d'anglais, sera une parfaite interprète.
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7 novembre 2008

L'aventure automobile,

En Asie en général, l'utilisation de la voiture est différente de chez nous. La voiture sert à transporter n'importe quoi et les notions de sécurité s'ont rien à voir avec les notres. L'effet "Inch Allah" est source de beaucoup de pannes et de comportements sauvages sur la route....DSC03503DSC02787

7 novembre 2008

A Bayramali, près de Merv, nous passons près d'un

DSC02797A Bayramali, près de Merv, nous passons près d'un groupe de convives rassemblés autour d'un festin. Nous sommes immédiatement invités, je sors ma harpe pour jouer un peu...DSC02798

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